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Interview de Terry Bouhraoua après la victoire contre le Kenya

- Vous êtes maintenant en 1/2 finale de Cup, ici à Paris, contre les Fidjiens, quelle est votre réaction ?

Terry Bouhraoua : C'est grandiose. C'était important de montrer une belle image car c'est la première fois que le rugby à 7 peut s'exprimer à Paris et à Jean Bouin. Je crois que les gens sont satisfaits et pour nous, sportivement, c'est très bien. C'est bon pour la continuité, pourvu que ça dure.

- Ce match a t'il été compliqué pour vous ?

T. B. : Tous les matchs sont compliqués. Ca va tellement vite qu'il faut vraiment rester concentrés et appliqués pendant 14 minutes. Après, c'est vrai que l'on a eu les ballons et quand on a les ballons, c'est de suite plus agréable. Là on a fait le job, ça nous a souris et c'est bien. 

- Comment se sont passées la soirée et la nuit, pas trop de stress ?

T. B. : Pas le temps d'être stressés. On a fait beaucoup de soins et on s'est reposés pour être en forme.

- Et tu trouves que l'ambiance montre encore d'un cran par rapport aux autres jours ?

T. B. : L'ambiance est fabuleuse. Elle l'était déjà vendredi, elle monte encore et le fait que les matchs deviennent plus importants, ça donne encore plus de frissons.

- Et là, maintenant, comment se sent le groupe ?

T. B. : Quand le groupe gagne, c'est beaucoup plus facile à vivre. On essaye de rester concentrés et de ne pas s'emballer. On est, et on reste toujours dans le travail et c'est beaucoup mieux de rester dans ces conditions là.

- Pas d'explosion de joie après votre victoire ?

T . B . : On a pris goût à la victoire. Je suis un gagneur et c'est comme cela qu'il avancer. Il faut détester la défaite, même si parfois elle arrive. Mais il faut prendre goût à la victoire, parce que c'est ce qu'il y a de meilleur. Et quand on y prend goût et que l'on aime cela, on fait tout pour rester dedans.

- Quel sentiment te traverse la tête, là, maintenant ?

T . B . : Je suis content mais il faut faire attention. Une transformation raté et on peut perdre un match, donc je reste concentré jusqu'au bout.

- Y a t'il eu un moment de doute dans ce match, notamment quand le Kenya a marqué ?

T . B . : Je ne doute pas de mes garçons, surtout en ce moment, parce que ça va bien. Je savais que ça allait payer et c'est chose faite. Il ne fallait surtout pas s'énerver, insister et ça c'est ouvert.

- Une préférence pour l'adversaire en 1/2 finale ?

T . B . : De toutes façons on a pas le choix, ce n'est pas nous qui décidons.