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L'Angleterre fait chuter l'Afrique du Sud

Finale de haut niveau au Cape Town Sevens dans un Cape Town Stadium remplit de 55 000 spectateurs prêts à voir leur équipe remporter la Cup pour la deuxième fois d'affilée après avoir gagné le Dubai7s. Les Blitzboks remettait leur trophée en jeu face à des Anglais qui comptaient bien jouer les trouble-fêtes. C'est finalement Chris Dry qui ouvre la marque, suivi peu de temps après par l'Anglais Richard de Carpentier pour arriver à une égalité parfaite 5-5 à la pause.

Si Rosco Specman marque dès la reprise, les Anglais répondent par deux essais par Dan Norton et Ruaridh McConnochie. Il ne reste plus que quelques minutes à jouer et le terrain s'embrase. La tension entre les deux équipes est palpable. Les Anglais sont proches d'un exploit. Dan Norton écoqe d'un carton jaune. Le tournant du match ? En supériorité numérique, les Blitzboks repartent au combat et Werner Kok marque en coin sur la sirène. Malheureusement, Justin Geduld manque la transformation (17-19). L'Angleterre exulte : les joueurs viennent de remporter leur premier tournoi sur le circuit depuis le 5 avril 2015. Ce jour-là, à Tokyo, ils avaient déjà battu en finale l'Afrique du Sud, mais de manière plus large, 21-14.

Plus tôt dans la journée, les quarts de finale de Cup avaient été très disputés, obligeant les USA et l'Ecosse d'un côté, puis l'Angleterre et les Fidji de l'autre, à s'en remettre au temps additionnel pour se départager. C'est ainsi que Scott Riddell a donné à l'Ecosse sa place en demi alors que Dan Norton éliminait les Fidji en quart après un match d'une rare intensité. Des Fidjiens qui ont dû se contenter d'une 5e place décevante après avoir battu une équipe du Kenya qui promet quand même une belle saison.

Auparavant, les demi-finales avaient permis à l'Afrique du Sud, pays hôte, de battre la Nouvelle-Zélande grâce notamment à Rosco Specman, volontairement peu utilisé la première journée pour mieux exploser à la seconde. L'adversaire devait être l'autre équipe en forme du moment, l'Angleterre, qui, depuis Rio, ne cesse de monter en puissance.

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