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Les Bleus ont donné le maximum

Trop handicapés pour espérer beaucoup mieux, les Français n’ont pu franchir l’écueil des quarts de finale et se contentent d’une 7e place lors de ce Paris Sevens 2017. Avec la retraite annoncée de deux cadres du groupe (Candelon et Inigo), une page s’est tournée à Jean-Bouin, pour les Bleus.

On espérait mieux qu’une 7e place à Paris, mais comme le reconnaissait avec beaucoup de lucidité, Frédéric Pomarel, entraîneur de cette équipe de France : « Sur ce que nous sommes capables de faire en ce moment, une qualification en Cup, ce n’est pas si mal. Au-delà, malheureusement, c’est difficile pour nous. »

La marche était beaucoup trop haute pour ces Bleus, handicapés notamment par les absences, sur blessures, de Lakafia, Parez-Edo et surtout Bourhaoua. Le quart de finale, disputé en fin de matinée face à la Nouvelle-Zélande, n’a ainsi laissé guère d’espoir aux Tricolores. A la pause, les Blacks avaient déjà mis la main sur le ballon et planter deux essais. 14-0, le break était fait et le score n’allait pas évoluer en seconde période, malgré la vaine débauche d’énergie des Français.

Les ‘’septistes’’ tricolores enchainaient en début d’après-midi avec les Samoans, privés en prime de Dall’Igna et Vakatawa... Une victoire leur aurait alors permis de jouer la 5e place contre les Américains, comme le début de match aurait pu le laisser penser, avec un superbe essai de Julien Candelon, le 114e et dernier de sa carrière à 7 (600 points en 202 sélections). Chapeau l’artiste !

Un trou noir des Français permettait malheureusement aux Samoans de s’échapper après trois essais encaissés d’affilée. Un ultime coup de collier empli de fierté et soutenu par des supporters au taquet, laissait présager un renversement miraculeux, mais les deux essais marqués par Barraque, meilleur Français du tournoi, et Valleau, ne suffisaient pas. Les Tricolores s’inclinaient 21-19 et leur tour d’honneur manquait de saveur, même si les supporters, compréhensifs, ne leur en tenaient pas rigueur.

Clap de fin pour une génération, mais aussi un entraîneur. Direction Londres le week-end prochain avec une équipe rajeunie. Espérons enfin retrouver des Bleus requinqués et plus forts que jamais l’année prochaine à Jean-Bouin, c’est possible.